BTEE – Stéphane Pillet

« Travailler avec la nature, pas contre elle ! »

Stéphane Pillet, votre entreprise basée à Sembrancher travaille avec plus de 200 aéroports dans le monde. Votre activité s’internationalise, mais vous tenez à rester en Valais. Pourquoi ?
Parce que c’est le plus beau canton de Suisse ! Et parce que je tiens à créer des emplois à haute valeur ajoutée chez nous. Avec de bonnes conditions de travail, un cadre professionnel agréable, l’égalité salariale, des horaires libres et des possibilités de temps partiel. Je ne cherche pas à générer des bénéfices mirobolants, je préfère investir dans les salaires. Bien sûr, ce n’est pas toujours facile de tenir le cap dans un monde où le profit est prioritaire et où les concurrents peuvent casser les prix en sous-traitant à l’étranger. Mais je me bats pour défendre une économie locale et durable, c’est un devoir, une responsabilité envers mes collaborateurs et envers la société.

 

Stéphane Pillet dirige BTEE SA, Environnement, sécurité et aéroportuaire depuis plus de 30 ans. Avec son équipe de spécialistes, il élabore des solutions innovantes pour les collectivités publiques et les aéroports.
 

Concrètement, que proposez-vous à vos clients, quels sont vos projets ?  
Dans mon équipe, il y a des ingénieurs en environnement, un spécialiste en protection incendie, des chargés de sécurité, un urbaniste et des experts en aéroportuaire… Cette approche pluridisciplinaire permet d’apporter des solutions globales et sur mesure, qui aident vraiment nos clients. Actuellement, nous coordonnons plusieurs projets de développement régional, afin de promouvoir l’économie circulaire dans le domaine agricole : par exemple, avec la commune de Saillon, nous travaillons sur un positionnement autour des saveurs et du bien-être. Nous accompagnons aussi les communes dans la mise en place de leur plan de zones. Dans les aéroports, nous continuons à maintenir et développer la biodiversité tout en gérant le risque animalier. Notre solution, qui permet de travailler avec la nature et pas contre elle, a été copiée partout dans le monde. En matière de sécurité et de santé au travail, nous aidons nos clients à gérer les risques pendant la crise sanitaire, en mettant leurs collaborateurs au centre des préoccupations.

BTEE SA est labellisé Valais excellence depuis 2009. Qu’est-ce que cet engagement représente pour vous ?
J’y tiens beaucoup. L’équilibre entre les trois piliers du développement durable (économique, environnemental, social) est essentiel. On ne peut pas parler de durabilité si on mise uniquement sur l’écologie. On ne peut pas assurer le confort des collaborateurs si on n’a pas une bonne santé économique. Ma philosophie est de concilier ces trois pôles, aussi bien dans la vie de l’entreprise que dans les solutions que nous proposons à nos clients. « Les fleurs de l’avenir sont dans les semences d’aujourd’hui. » Ce proverbe chinois résume parfaitement mon engagement !
 

Le saviez-vous?
Chaque année, les dégâts causés par des collisions entre des avions et des animaux dans le périmètre aéroportuaire coûtent près d’un milliard de francs aux compagnies aériennes. De plus, le choc d’oiseaux avec un avion en plein vol peut se solder par une catastrophe. Pour éloigner les volatiles du trafic aérien, le BTEE SA propose une palette de mesures respectueuses de l’environnement.

 


Stéphane Pillet, la polyvalence assumée

Son CFC d’horticulteur en poche, le jeune Stéphane Pillet crée une première entreprise de parcs et jardins à l’âge de 18 ans. Puis il enchaîne les formations de conseiller en environnement et de chargé de sécurité.

En 1990, ce natif de Genève s’établit à Liddes et fonde sa société BTEE SA. Il s’y investit avec passion et fait de sa polyvalence naturelle un véritable atout. Son côté « multifonctionnel » lui a valu un jour le surnom de Mc Gyver, par un directeur de l’aéroport de Genève… parce qu’il a l’art de trouver des solutions à toutes sortes de problèmes !

Jouer son rôle, se sentir utile, voilà ce qui le motive. Auprès de ses clients comme au sein de sa région. Même s’il a lâché la politique « pour laisser la place aux jeunes », il reste engagé dans différentes associations et institutions.

 

 

 

Top